Tu sais ce qui est plus improbable qu’une fille qui se masturbe avec un inconnu dans les chiottes des mecs ?
Une nana qui découpe à la scie un putain de trou dans la paroi des chiottes de sa fac.
Finalement, le plus dur, c’est de faire le premier trou. Découper de manière régulière n’est pas évident, mais le faire entre deux passages de mecs l’est encore moins.
Je me demande combien de temps cette petite porte dérobée va rester ouverte. Un petit coup de gouache blanche sur la découpe et… Parfait !
Vu l’hygiène plus que limite des locaux ici, ça m’étonnerait fort que le personnel de nettoyage remarque quoi que ce soit parmis les nombreux tags gravés sur la paroi. Et la planche est suffisamment épaisse pour qu’un simple coup de chiffon ne fasse pas tomber le rond de bois de l’autre côté.
Je pense l’avoir fait à la bonne hauteur…et au bon diamètre. Assez pour s’amuser. Mais pas assez pour être vue.
Cette idée m’est venue hier soir alors que je peinais à m’endormir, tellement j’étais excitée à l’idée de recommencer mon petit jeu.
Je n’aime pas l’idée de coucher pour coucher. Je pourrais probablement aller voir n’importe quel mec et lui faire des avances, je suis certaine que la majorité accepterait sans broncher.
Mais voilà…je n’ai aucune envie de nourrir les ragots et les commérages. M’exposer c’est dévoiler qui je suis ; dévoiler ma déviance sans le plaisir que cela pourrait m’apporter.
Mon timide se fait désirer. Je doute qu’il ait réellement noté l’heure hier, tant notre complicité nous a coupé de l’espace et du temps. Je regarde l’horloge digitale sur mon smartphone et lâche un soupir.
Les garçons passent et s’en vont. Après plusieurs faux espoirs, un gars entre enfin dans la cabine. Je reste dans la même position que la veille, en tailleur, attendant qu’il parle le premier. Mais rien. Il baisse son jean et à la pilosité de ses jambes, je devine que ce n’est pas lui. Zut.
Un homme rejoint la scène. Et à sa démarche, mon corps s’éveille, comme s’il reconnaissait ce corps jamais vu ni touché, mais dont il se souvient du goût. Il tente d’entrer dans la cabine, mais elle est bien évidemment occupée.
Je m’impatiente. Par amour du risque, je laisse pendre ma Convers colorée sous la porte avant de ma cabine. L’homme qui patiente semble la remarquer et il me fait un “coucou” avec sa cheville.
C’est bien, de l’humour ! Il est finalement un peu moins coincé que je ne le pensais.
Enfin, l’indésirable s’extrait de la cabine. Mon timide fait genre de se laver les mains puis attend qu’il sorte de la pièce pour enfin rentrer.
Le bruit du verrou fait palpiter mon cœur. Je suis déjà nue et les cuisses ouvertes. Je me suis un peu échauffée en l’attendant…
Un petit silence s’installe. Et la complicité de la veille revient, plus forte, nourrie par une nuit entière de désir.
Je mets deux coups forts dans la paroi, décollant un peu le cache qui obstrue le trou que j’avais mis trois heures à faire au péril de ma scolarité.
Il pousse un peu, sans comprendre tout de suite à quel point le trou n’était pas juste de la taille d’un trou de serrure. Il s’exclame alors, avec un rire presque gêné alors que je retire le rond de bois.
Je lâche un petit ricanement. Parfaite transition. Et il a raison.
Je me lève, puis me fais un peu désirer. J’approche du trou. Mais avant que sa main ne s’introduise dans mon espace, je la prend et l’emprisonne.
Je libère sa main en la caressant. Je m’approche du trou.
Il colle doucement ses doigts contre mon sexe. Je place la paume de mes mains et mon front contre la paroi. Je ferme les yeux et profite du contact chaud de sa main.
Il passe soigneusement sur mes lèvres, sur ma vulve, sur mon clitoris, s’arrêtant sur ce dernier. Il le fait doucement tourner. Je sens que je mouille déjà beaucoup. Il entre ses doigts en moi et je me mords la lèvre inférieure en lâchant un petit gémissement.
Qu’ils sont bons ses doigts… Bien longs et agiles. Les phalanges se déplient dans mon vagin, chatouillant le point le plus sensible. Je commence à frissonner intensément et cela se voit sur mes jambes.
Il s’arrête un instant et je sens son souffle chaud contre mes lèvres. Ses baisers remontent mon sexe. Je serre du poing un drap invisible. Sa langue lape ma cyprine avec agilité. Il s’applique. ll y met du sien. Et la danse de sa langue sur mon petit bouton rouge est enivrante. Je suis conquise.
Je sens de nouveau ses doigts entrer en moi, sans aucune difficulté. Sa langue reste sur mon clitoris et me tease de gauche à droite et de droite à gauche pile à la bonne hauteur. J’ai du mal à rester discrète, surtout quand un premier garçon vient nous déranger.
Mais aucun de nous deux ne semble être perturbé. Nous continuons. Je contiens un compliment que j’avais très envie de lui adresser.
Il ne répond rien et suce mon clitoris entre ses lèvres. Il m’arrache un gémissement.
Le rythme s’accélère. Cela fait bien plus d’une bonne dizaine de minutes qu’il m’entraîne petit à petit vers l’orgasme. C’est parfois dur de lâcher prise lorsqu’on a l’habitude de le faire très souvent seule. Mais là, je suis comblée. Le plaisir monte…
Il se positionne comme il faut pour me doigter profondément tout en titillant frénétiquement mon clitoris. Je sens mon ventre qui s’embrase. Je lâche un mini-cri de jouissance que je peine à garder discret. Mon corps tangue dangereusement et je manque de m’écrouler sur les toilettes derrière moi.
Je recule un peu et reprends mes esprits. J’ai du mal à calmer ma respiration. Et mes hormones aussi. Je vérifie d’un œil qu’il n’a pas profité de cet instant de faiblesse pour m’observer par le trou.
Non, il est assis, les jambes croisées.
Je récupère l’usage de mes jambes en les frottant vigoureusement pour en éliminer les fourmis. Je me mets à genoux et attache mes cheveux d’un élastique.
C’est le moment de m’amuser. Mon corps est satisfait, même si je suis très tentée de lui proposer bien plus que des préliminaires. Mais l’envie qui prédomine à cet instant, c’est celle de le rendre totalement fou.
Je vois son sexe apparaître dans le trou qui nous sépare. Il colle son ventre contre la paroi et je découvre mon nouveau jouet.
Je commence par le saisir en main et tourne sa verge dans tous les sens pour vérifier qu’elle soit bien propre. Il est bien proportionné, le gland gonflé et brillant d’excitation, de délicieux centimètres en largeur. Visiblement, je lui fait de l’effet.
Il sursaute alors que ma main se ferme sur son sexe.
Je place quelques secondes ma main entre mes cuisses. Puis, bien tiédie, elle rejoint ce sexe bien dressé et impatient d’avoir son dû.
Je le branle doucement. J’ai envie qu’il soit vraiment très dur. J’approche mes lèvres et ma langue vient remonter sa verge de bas en haut, lui arrachant un petit soupir d’aise.
Je laisse ma salive couler sur son gland, rendant la branlette plus excitante. Un baiser au bout de son gland vient conclure ce petit échauffement.
Son gland écarte doucement mes lèvres. Ma langue l’accueille chaleureusement. Je fais entrer son sexe à bonne distance, à la frontière de ma gorge. Et le premier vas-et-viens semble très apprécié.
Je suce jusqu’aux trois quarts de sa verge, serrant mes lèvres pour qu’il y soit délicieusement lové. J’accélère. Ma fellation est moins douce qu’à son début.
Je laisse son gland entrer dans ma gorge. Il comble rapidement les quelques centimètres qui le séparent du fond. Je déglutis. Il gémit. Alors, je recommence.
La gorge profonde s’éternise pour son plus grand plaisir. Je reprends mon souffle et suce le devant de son sexe non sans l’avoir bien trempé de ma salive. Le délicieux glissement dans la bouche fait son effet. Je sens qu’il n’est pas très loin de la jouissance.
Je sens une petite hésitation. Je l’étouffe immédiatement en le prenant dans ma gorge encore une fois, accélérant le rythme de mes mains sur la garde de sa verge, repoussant mes limites et luttant contre mon besoin de prendre une grande bouffée d’oxygène.
Je veux qu’il jouisse…
Son sexe vibre et gonfle encore un peu. Il vient. Je recule un peu sa verge dans ma bouche et me prépare à l’accueillir. Je ferme mes lèvres sur son gland pour lui laisser tout l’espace qu’il espère.
Il tremble un peu et lâche un petit râle de plaisir, qu’il essaie de contenir lui aussi. Son sexe se fige dans ma bouche.
Le premier jet de sperme chaud me remplit pour moitié. J’adore cette chaleur. Je le fixe à travers la paroi comme si j’avais des rayons X à la place des yeux. Vient la seconde vague, plus forte, qui comble toute ma bouche. Sentant venir la troisième dose, je suis contrainte d’avaler son sperme, non sans plaisir.
Il termine de se vider dans ma bouche. Je garde un peu de sa semence sur ma langue pour le savourer. Puis je fais exprès de déglutir bruyamment pour lui faire comprendre qu’il ne reste plus rien. J’essuie ma lèvre et lèche mon doigt.
Je donne une petite claque à son pénis et il le retire de l’orifice de la paroi, non sans que j’y dépose un dernier baiser. Comme pour conclure cette première vraie séance de jeu, la sonnerie des cours retentit.
Ma réponse semble l’inquiéter un peu, mais un sourire narquois se dessine sur mon visage. Ce serait trop facile, sinon, tu ne trouves pas ?
Je l’écoute se rhabiller, puis sortir et disparaître dans le monde réel.
Je lui adresse un clin d’œil invisible, avant de pousser un soupir de satisfaction.