J’écris ces lignes pour L., belle inconnue qui, par la magie d’internet et le destin qui réalise les plus incroyables rencontres, pourrait bien un jour se remémorer ce délicieux souvenir.
C’est la deuxième fois que je voyage en business classe. Je ne me fais toujours pas aux regards frustrés de la classe économique quand je rentre parmi les premiers dans l’avion. Comme à mon habitude, j’ai déjà vidé à moitié mon sac à dos dans mes bras, serrant mon MacBook Pro, ma tablette, mes chargeurs et mon casque. Les hôtesses de l’air m’accueillent avec un petit sourire en coin : elles sentent bien que je fais partie de ces clients qui n’ont qu’une envie : se ruer dans leur siège pour être tranquilles en oubliant presque que 17 longues heures de vol les attendent.
Pour celles et ceux qui n’ont jamais eu le privilège de s’offrir un pareil billet d’avion, la business classe ne ressemble en rien aux lignes de sièges étroites que nous connaissons tous. Chaque place est un îlot, où l’on n’entend pas les gamins qui hurlent et où l’on ne risque pas d’avoir un voisin trop collant qui dort sur notre épaule. Chaque passager est dans un box individuel avec une porte préservant une très relative intimité. Le grand siège peut s’incliner totalement comme un lit : il est aisé de dormir pendant le vol, un luxe appréciable quand nous devons travailler au retour. Un grand écran permet d’éteindre son cerveau devant une liste de films interminables, ou de regarder quel pays nous survolons actuellement. Enfin, chaque box possède également une petite porte latérale procurant une ouverture sur l’espace du voisin, mais que tout le monde ferme par défaut. Il faut bien comprendre que presque personne n’a envie de faire la causette en ayant dépensé plusieurs milliers d’euros pour avoir la paix.
Je termine mon installation quand je discerne le visage de ma voisine de box. Elle vient de refermer l’un des compartiments de bagages au-dessus d’elle. Je l’observe. C’est une belle fille rousse, qui doit avoir une vingtaine d’années bien avancée, avec des yeux noisette doux et intrigants. Elle a des formes agréables, sans être artificielle ou une fit-girl. De même, sa tenue est confortable et n’a rien de spécialement sexy : un pantalon type jogging, un haut crème, un gilet chaud. Nos regards se croisent, cordiaux, mais sans sourire. Je ne devine pas sa nationalité, mais elle semble européenne, comme moi.
Le décollage approche et je navigue nerveusement dans les options du box pour activer la fonction Wi-Fi. Malgré mes nombreux efforts, le paiement de cette fonctionnalité échoue. C’est déjà la quatrième fois que je répète l’opération et je parviens douloureusement à obtenir le Saint-Graal avec soulagement : internet m’accompagnera pendant ce long vol. Je regarde à ma droite et remarque que la porte intérieure menant vers l’autre box est légèrement entre-ouverte, m’offrant une vue improbable sur l’écran de ma voisine. Elle possède un Mac, comme moi, qu’elle utilise déjà pour mater une série pour fille que je ne connais pas.
Le décollage nous permet de nous lever et j’en profite pour marcher un peu sur la moquette bleue. À mon retour, je regarde de nouveau à ma droite, profitant de la petite ouverture dans la porte pour mater ce que fait l’inconnue. Je la vois sur la page du Wi-Fi avec la même erreur de paiement que j’ai obtenu quelques minutes auparavant. Depuis peu, j’ai pris la bonne résolution d’essayer de parler à un·e inconnu·e chaque semaine, afin de m’entraîner à être plus à l’aise socialement. Prenant mon courage à deux mains, je fais un coucou de la main par-dessus le mur du box et je vois ses yeux ravissants et curieux apparaîtrent comme un chat regardant derrière la clôture du voisin. J’ouvre complètement la porte qui nous sépare et lui fait le sourire le plus avenant possible.
Je rapporte nos échanges en français, mais nous avons communiqué en anglais.
Son sourire s’élargit un peu. Malgré sa relative froideur, une douceur émane de ses yeux. Je ne regrette pas d’avoir lancé la conversation.
Elle rigole. Qui avoue à un inconnu qu’il a beaucoup de comptes bancaires ?
Ses yeux s’arment de méfiance et je la sens réticente.
Je lui rends son sourire devenu plus amical et lui tend mon smartphone avec, ouverte, une note contenant mon numéro de carte bancaire. Elle le rentre devant moi. Je prends soin de vérifier qu’elle ne garde pas une copie de ces informations. Le paiement se déclenche et elle obtient son précieux sésame.
Je discute avec elle quelques trop brèves minutes avant que nous soyons interrompus par le personnel de bord qui apporte les repas. Elle remet son casque et sa série en mangeant. Je suis un peu vexé qu’elle se renferme sur elle-même. Je referme la porte nous séparant. Je suis alors réticent à retenter une approche frontale.
Les premières heures de vol s’enchaînent et je commence à ressentir une lassitude, malgré le luxe de pouvoir naviguer sur internet. Je repense à cette inconnue, juste à côté de moi, qui doit comme moi se changer pour dormir. Mon imaginaire se plaît alors à imaginer ce qu’elle peut bien porter dessous. Une partie de moi aimerait la surprendre en petite tenue. Plus le temps passe, plus je meurs d’envie de sournoisement jeter un œil par la porte entrouverte. Mais, malheureusement, celle-ci est bien fermée. Tant pis.
L’avion s’est maintenant assoupi, les lumières sont tamisées, seul le vrombissement de l’avion empêche le silence de s’installer. Le personnel de bord ne passe plus dans les couloirs. Je ne trouve pas le sommeil. Je tourne et vire. J’attrape mon portable et me vient une idée saugrenue, curieux de connaître qui sont mes voisins : regarder les appareils connectés autour de moi grâce à AirDrop. Pour les non-connaisseurs, il s’agit d’un protocole d’échange de fichiers entre tous les appareils de la marque Apple à proximité. À ma grande surprise, je vois un appareil dans la liste : « iPhone de L. ». Je suis alors certain que c’est son téléphone.
Je prends mon visage en photo, avec un joli sourire et je dois bien l’avouer : un regard espiègle, presque tentant. J’écris sur l’image : « Toi aussi, tu ne dors pas ? ». Un gros coup de bluff, motivé par le simple ressenti qu’elle est toujours éveillée. Je partage cette photo via AirDrop. J’entends la notification de l’iPhone à côté.
Aucune réponse. À cet instant, je me dis que j’ai été très indélicat et le remord commence à ronger mes pensées. Ce trop long moment de vide s’éternise. Mais, surprise : elle m’envoie une photo par AirDrop. Je l’ouvre. Elle est là, dans son box, avec son ravissant visage penché de mon côté, allongée tout du long avec un long t-shirt.
Ces trois points finaux mystérieux m’électrisent et je me laisse prendre à mon propre jeu de séduction, sans vraiment savoir si elle partage cette envie. Je renvoie une photo, avec un regard plus joueur, mais tendre.
Mon cœur se met à battre. Je viens d’engager mes premières cartes. AirDrop m’envoie une notification : j’ai une réponse. Je la découvre toujours dans la même position. Mais sa photo est plus centrée sur ses lèvres et son regard plus profond.
Un mot qui veut tout dire et rien dire. L’ambiguïté rend les choses plus excitantes. Je me fie alors à mon ressent et retire la couverture au niveau de mon torse. Rien de déplacé, tout en subtilité. J’hésite. Et si elle le prend mal ? Et si elle prévient le personnel de bord ? Ce serait humiliant.
J’envoie.
Le temps d’attente s’allonge. Nouvelle réponse. Aucun texte. Juste une photo de son t-shirt, plus près. Beaucoup plus près. Au niveau de son cou. Je discerne sa poitrine sous le tissu. Je sens mon érection pointer sous la couverture. Je retire mon haut, pour dévoiler mon torse nu sur la photo que je m’apprête à envoyer. Mince…suis-je vraiment en train de faire ça ? Je suis torse nu sous ma couverture, alors que des personnes peuvent voir dans mon box par au-dessus à tout instant.
Je tremble en pressant le bouton d’envoi.
Rien pendant cinq longues minutes. Je transpire. J’imagine les pires scénarios. La police qui m’attend à la sortie de l’avion. Le bannissement de la compagnie aérienne.
Ding. Une réponse. Je l’ouvre nerveusement.
Elle a retiré son t-shirt, m’offrant une vue très excitante sur son soutien-gorge couleur pourpre. Sa main est malicieusement placée sur son ventre, mais je ne discerne rien de plus. Sa peau parait si douce. J’ai envie de la toucher, de la caresser. D’être avec elle. Impossible, ce serait bien trop voyant. Je n’ose même pas ouvrir la porte qui nous sépare… La situation devient très excitante, je glisse ma main sous mon short et caresse mon sexe. Je décide de prendre en photo mon torse et de lui donner une vue de dessus sur ma main plongée dans mon boxer. Rien de trop explicite mais…cela fera l’affaire. Toujours aucun texte. Tout se joue à l’image.
J’envoie. La réponse ne tarde pas cette fois-ci. Trente secondes tout au plus.
Je la découvre un peu plus. Ses genoux sont relevés. Je discerne ses cuisses dans la pénombre. Une vue plongeante sur son décolleté avec en fond ses doigts abordant une petite culotte assortie. La couverture placée non loin assombrit le cliché, mais je comprends qu’elle ne puisse pas faire mieux en restant prudente.
Je souhaite rendre les choses plus épicées. Alors cette fois-ci, je décide de lui envoyer une vidéo. Je glisse ma main dans mon boxer et fait des vas-et-viens. Je me masturbe sans lui montrer mon sexe, qu’elle peut toutefois deviner à travers le tissu. Notamment la longueur et l’épaisseur de mon érection. Mon envie pour elle.
La vidéo s’envoie. J’attends impatiemment la notification, non sans avoir sorti mon sexe de mon boxer, à présent simplement caché sous la couverture. Je me masturbe avec plus de vigueur.
Une vidéo de cette belle L. arrive via AirDrop.
Elle a retiré complètement son soutien-gorge. Je découvre avec plaisir sa poitrine nue, ses tétons pointant ostensiblement devant l’objectif. Ses seins sont bien ronds, gonflés de désir. Sa main et son portable m’accompagnent entre ses cuisses. Ses doigts rentrent dans sa petite culotte et commencent à caresser son intimité. Longuement. Elle prend son temps. Comme avec moi, je ne discerne rien de son sexe, mais je l’imagine intensément dans mon esprit en jouant frénétiquement avec ma main droite. Aucun son. Dommage, j’aurais aimé l’entendre soupirer. Gémir. Mais ne soyons pas trop exigeants… La vidéo s’achève alors qu’elle place sa main sous la lanière de sa petite-culotte, pour la retirer, laissant planer un suspens intenable.
Il est temps de ne plus rien lui cacher de mon désir pour elle. Je remets mon t-shirt par sécurité et fait une pyramide sous la couette avec mes jambes, tout en allumant la lumière latérale pour qu’elle puisse apprécier très distinctement le spectacle. J’exhibe fièrement mon sexe gonflé, gland posé sur mon ventre, longueur en perspective, jusqu’à mes boules. Je me branle sans rien dissimuler, en variant les angles, en espérant lui donner autant envie que moi. J’accélère le mouvement. Je fais durer les choses pour lui laisser le temps d’en profiter de son côté. Une simple porte nous sépare, c’est tellement cruel…
Sa réponse manque de me faire éjaculer d’envie à force de fantasmer la suite. Sa petite culotte a disparu. Son entre-jambe écarté m’offre une vue très crue sur son sexe bien épilé, déjà humide. Elle se caresse intensément déjà, je peux savourer de mes yeux affamés ses lèvres trempées, sa vulve dilatée par ses doigts, ses cuisses nues cernant son intimité. J’ai tellement envie d’elle. Comme moi, elle se montre généreuse dans la durée, me laissant péniblement le temps de reprendre le contrôle de mon plaisir…
Je ne sais alors vraiment quoi lui envoyer de plus. Jouir serait inconvenant : je ne dispose pas de mouchoirs et il faudrait ensuite dissimuler les preuves du crime. Je commence à tourner une vidéo tout aussi explicite en espérant profiter un peu plus. Mais je suis coupé dans mon élan par une simple photo qu’elle vient de m’envoyer.
Je l’ouvre, un peu circonspect. Le logo des toilettes apparaît avec un seul mot écrit en complément : « Préservatif ». Très directe, dites donc ! Je la vois se lever, toute habillée. Elle ne me jette pas un regard, s’enfermant dans les toilettes de son côté. Je me lève, ouvre le compartiment à bagages, glisse ma main dans ma poche de sac à dos pour prendre une capote avant de la dissimuler sur moi. Je m’avance et dois faire un trajet interminable pour rejoindre l’autre couloir. Va-t-elle m’attendre ? Elle prend le risque d’être surprise. Heureusement, je suis tout près maintenant. Je regarde derrière moi et devant moi. La seule hôtesse de l’air capable de me voir est loin et tournée. J’en profite. J’ouvre la porte. L. est là, habillée, assise sur les toilettes. Sans hésitation, je ferme derrière moi et active le verrou.
Lorsque je me retourne, L. est déjà contre mes lèvres. Un brasier brûle dans ses yeux. Elle fixe mes lèvres et mon regard. Une invitation inutile, mais qui renforce encore un peu plus l’intensité du moment. Je l’embrasse doucement, mais sa bouche est plus gourmande que prévu. Sa langue vient chercher la mienne tandis que je pose mes mains sur ses hanches, retirant son t-shirt sans difficulté. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Je serre ses seins chauds entre mes mains, elle se mord la lèvre inférieure, la coquine en elle est réveillée. Je suis plus rapide qu’elle et descend pour embrasser sa poitrine. Je laisse ma langue parcourir sa peau si douce, dessiner des cercles humides autour de ses tétons. Je les suce dans ma bouche. J’aime son odeur. Elle a un léger parfum fruité. Elle place sa main dans mes cheveux et serre ma tête contre sa poitrine, m’intimant de continuer. L. en profite de longues minutes avant de me pousser contre la porte derrière et s’assoit sur les toilettes. Elle retire mon short sans ménagement et sort mon sexe de mon boxer. Je suis en érection complète. Elle me fixe du regard et glisse mon gland dans sa bouche.
Oh bordel.
Elle me suce divinement bien. Sa langue passe de part et d’autre de ma verge, lape mes testicules presque trop lourds, chargés de ce que je meurs d’envie de lui mettre dans la bouche comme partout ailleurs. Je me retiens. Et c’est plus difficile que je ne l’aurais imaginé. Elle devine sans mal que j’ai envie d’éjaculer. Elle ne s’arrête pas. J’ai toutes les peines du monde à résister. Ce serait si dommage de craquer maintenant. Je reprends le contrôle. Je me mets à genoux malgré l’étroitesse de la cabine et retire son jogging. La demoiselle n’a pas de culotte non plus semble-t-il… Je précipite mes lèvres sur son sexe. Elle est quelque peu surprise, mais agréablement semble-t-il. Je sens qu’elle mouille déjà beaucoup. Ses fesses avancent sur le bord du siège afin de me laisser la lécher plus aisément. Je ne boude pas mon plaisir. Je l’entends gémir. Sa main se pose dans mes cheveux et les enserre à mesure que son plaisir monte. Je ne m’arrête pas. Le temps passe et je sais intérieurement que traîner trop longtemps va attirer l’attention du personnel… Mais ma seule envie, c’est de la faire jouir. Heureusement, elle finit par craquer, serrant mon visage entre ses cuisses, prise de soubresauts et de contractions. Elle se relève, se tourne, prenant appui sur le mur, m’offrant une vue irrésistible sur ses fesses et la courbure de ses hanches. Elle s’offre à moi.
J’enfile le préservatif. Elle s’impatiente et me regarde avec un air de défi. Je me glisse en elle sans plus de cérémonie. Elle est trempée. Le coulissement de mon sexe en elle est un délice. Elle lâche un râle de plaisir. J’attrape sa hanche gauche d’une main et son épaule de l’autre. Je la prends en levrette et le rythme s’intensifie très vite. Je lui fais profiter de tout ce que je peux lui offrir. Elle presse ses fesses rebondies contre mon ventre, enfonçant ma virilité en elle jusqu’à la garde. Je lui assène une fessée de circonstance. D’un délicieux mouvement circulaire avec ses fesses, elle me convainc sans mal de lui en donner d’autres. Notre ébat s’éternise, mais impossible de m’arrêter. Je veux en savourer chaque seconde.
Elle se retire brusquement et m’invite à m’asseoir à sa place. Je vois son corps si désirable monter sur moi et glisser mon sexe entre ses cuisses. S’empalant sur moi, elle se dandine, ondule du bassin avec frénésie, elle sacrifie ses seins en offrande tant à mes mains qu’à ma bouche. Régulièrement, elle me fixe. Elle veut que je jouisse. Je suis sur le point de craquer. Là, je n’en peux vraiment plus.
L. se retire une nouvelle fois et je me mets à angoisser. Aurait-elle entendu que l’on toquait à la porte ? Heureusement, non, elle me repousse au fond des toilettes, s’accroupit et retire le préservatif. Elle place mon sexe dans sa bouche, me toise de ses yeux dévoués et je ne me retiens plus. Je sens le plaisir qui monte, intense, je retiens mon cri de plaisir, le réservant à ses oreilles seules. Mon sperme chaud remplit sa bouche, le soulagement est immense. Le plaisir, aussi énorme que la quantité qu’elle reçoit. Elle m’accueille sans broncher, me regarde, ouvre la bouche et me présente avec sa langue le résultat de ma jouissance. Elle a sans doute lu à cet instant dans mes yeux, que j’ai autant apprécié le moment qu’elle… Sans un mot, elle se relève, avale une partie de mon sperme et recrache le reste dans l’évier puis me lance un dernier regard qu’encore aujourd’hui, je peine à décrypter. Un mélange de soulagement et de distance. Rien n’a été dit pendant notre ébat. Elle ouvre la porte, me fait un signe de la main pour m’inviter à attendre et elle disparaît dans le couloir. J’attends une bonne minute avant de la suivre, croisant une hôtesse de l’air qui m’interroge.
Je lui rends son sourire aimable et me rassoit à ma place, sous le regard suspicieux de mes voisins qui, eux, ont eu le temps de se questionner sur notre absence… Peu importe. La porte du box menant vers celui de L. reste fermée. Je n’ose pas l’ouvrir. Et elle ne le fera pas non plus jusqu’à l’atterrissage.
Je prends mes affaires et croise le regard de l’inconnue qui s’équipe de son sac à dos. Elle ne le soutient pas, le fuit presque. Je n’insiste pas. Je sors de l’avion et je la vois devant moi s’avancer vers la sortie de l’aéroport. Elle s’arrête et patiente. Je la surveille du coin de l’œil en appelant mon chauffeur Uber. À ma grande surprise, son regard se met à pétiller et je vois un jeune homme s’avancer vers elle et la prendre sans ses bras. Ils s’enlacent de longues secondes, puis ils s’embrassent passionnément.
J’ai un petit pincement au cœur. Elle ne me jettera pas un seul regard avant de disparaître dans la ville d’Amsterdam, au bras de cet homme. Je regrette à ce jour de n’avoir pas pu la revoir, ou de même lui avoir demandé son numéro. Mais, j’ai le sentiment que notre histoire devait rester ainsi : une belle aventure coquine en plein vol, en business classe, une intimité éphémère, presque volée, insouciante et passionnée…